Epargne citoyenne ….

Et pourquoi notre terrain communal des Villes-Robert ne pourrait-il pas aider de jeunes agriculteurs à s’installer ?

Si la mairie refuse d’être porteur de ce projet vertueux, nous aussi nous pourrions créer cette épargne citoyenne !

Article paru dans Ouest-France le 17 Avril 2018

Réserve foncière à conserver

Quelle surface nécessaire pour nourrir les villes localement ?

« On estime qu’il faut actuellement environ un demi-hectare (5000 m2) pour nourrir un français. Terre de Liens a créé un convertisseur permettant d’évaluer les surfaces agricoles qui seraient nécessaires à chaque commune si nous relocalisions réellement notre approvisionnement alimentaire.

Pour nourrir Grenoble (160 000 habitants) il faudrait 80 000 hectares si nous gardions le même mode d’alimentation. Si nous baissions la part de la viande et des produits laitiers, il faudrait environ 60 000 hectares.  Ce qui reste énorme au regard de la situation actuelle : la métropole grenobloise – soit 450 000 habitants et non pas seulement les 160 000 de Grenoble – ne compte que 8000 hectares agricoles, soit 15 % de la surface nécessaire ! »

Daniel More, co-président de Terre de Liens Rhônes-Alpes

(Article paru dans le hors série #16 de 4 saisons : Jardiner en Ville)

Et pour nous, à Binic-Etables-sur-mer ?

Notre association est allée sur le convertisseur : www.convertisseur.terredeliensnormandie.org/commune

Notre mode alimentaire actuel nécessiterait 1272,55 hectares et 66 paysans-nes

Un mode alimentaire allégé en viande et produits laitiers nécessiterait encore 952,8 hectares et 65 paysans-nes

Les avons nous ? Pouvons-nous faire face ? Garder ce terrain agricole ne parait-il pas urgent ?

Quid si on pense à l’agglomération de St Brieuc ? Où sont les terres ?

voici les pages issues du convertisseur

Résister avec Edgar Morin

Voici ce qu’un résistant de la première heure nous rappelle :

« Vous savez, La Résistance, on était très peu nombreux au début. On est devenus la majorité le dernier jour seulement. Le problème est de ne pas avoir peur d’être une minorité. À cette époque, j’avais des amis qui étaient arrêtés, qui étaient torturés, le pays souffrait, j’étais bien dans ma peau. J’étais heureux, dans un pays malheureux. Pourquoi ? Parce que je faisais quelque chose qui me semblait juste et bien. Résister, c’est ça. »

Le Gros Journal d'Edgar Morin

"Le problème est de ne pas avoir peur d’être une minorité. À cette époque, j’avais des amis qui étaient arrêtés, qui étaient torturés, le pays souffrait, j’étais bien dans ma peau. J’étais heureux, dans un pays malheureux. Pourquoi ? Parce que je faisais quelque chose qui me semblait juste et bien. Résister, c’est ça."Leçon de résistance par le résistant Edgar Morin ce soir au #GrosJournal. Une parole précieuse. Rendez-vous à 19h25, en clair sur CANAL+.

Publiée par CANAL+ sur Mardi 21 mars 2017